Les quatre démissionnaires du PQ formeront-ils un nouveau parti?
Antoine Robitaille 16 juin 2011 Québec
Pierre Curzi
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
Pierre Curzi
À retenir
Pour lire la lettre de Jean-Claude Saint-André (pdf)
Québec — Les quatre démissionnaires du Parti québécois pourraient-ils former un nouveau parti politique souverainiste? Jean-Martin Aussant a indiqué au Devoir hier qu'il n'excluait aucune avenue.
Pierre Curzi, pour sa part, a annoncé qu'il organisait une assemblée publique le 21 juin pour faire «le point sur son rôle comme représentant élu de la circonscription». Selon une invitation publiée sur le réseau Facebook, M. Curzi compte s'expliquer sur «les raisons de sa démission du caucus» péquiste. Il partagera aussi «sa réflexion sur la situation politique actuelle». L'assemblée se terminera par une discussion ouverte, annonce-t-on.
Sur Facebook, plusieurs internautes affichaient leur intérêt pour la rencontre. À une citoyenne d'une autre circonscription qui demandait à y participer, M. Curzi a répondu: «L'invitation s'adresse particulièrement aux citoyens de Borduas, mais tout le monde peut y participer.»
Au reste, Louise Beaudoin, jointe mardi, s'est dite «absolument non intéressée» à la création d'un nouveau parti. Lisette Lapointe, quant à elle, juge la question prématurée: «Il faut que la poussière retombe.»
Les quatre démissionnaires, aussi nombreux que les députés de l'Action démocratique (laquelle a un statut de parti reconnu), discuteront au cours de l'été de l'opportunité ou non de former un groupe parlementaire souverainiste. «Ce serait logique qu'on s'aide», a confié M. Aussant.
Ancien député favorable à un nouveau parti
Estimant pour sa part que «les Québécois ne font plus confiance aux vieux partis», un ancien député péquiste qui avait succédé à Jacques Parizeau dans L'Assomption (de 1996 à 2007), Jean-Claude Saint-André, croit qu'il n'y a pas d'ambiguïté. «Il faut avoir le courage de dire que seul un nouveau mouvement saura rassembler tous les Québécois derrière une démarche claire. Il faut une autre façon de voir, de penser, de faire de la politique», écrit-il dans une lettre qu'il a fait parvenir au Devoir hier. Il soutient que les quatre démissionnaires ont un «devoir d'État» de le faire.
Depuis 2008, M. Saint-André (qui a été candidat «pur et dur» à la direction du PQ en 2005) a coupé tous les ponts avec le PQ de Pauline Marois après avoir tenté en vain, contre la volonté de la chef, de se faire réélire à l'investiture de L'Assomption afin de reprendre son siège. Dans son texte, il soutient avoir voté pour le NPD le 2 mai en raison de «l'appui inconditionnel du chef bloquiste [Gilles Duceppe] à l'approche suicidaire mise en avant par la direction péquiste».
jeudi 16 juin 2011 08h21
Les démissionnaires
Jean-Martin Aussant me semble être le seul à devoir se chercher un nouveau véhicule politique. Ou revenir au PQ.
Mmes Beaudoin et Lapointe sont en fin de carrière. Elles ne devraient donc pas se représenter comme députés. Ce qui ne les empêchera pas de nous faire profiter autrement de leur expérience.
Quant à Pierre Curzi, je n'ai jamais apprécié sa venue en politique. Trop candide et spontané, ce qui ne cadre pas du tout avec la chose politique!!, il multipliait les paroles irréfléchies; je le préfère dans son rôle artistique.
Laurent Desbois
Inscrit
jeudi 16 juin 2011 08h32
Jean-Claude Saint-André n’a pas besoin d’un nouveau parti!
L’ancien député Jean-Claude Saint-André est favorable à un nouveau parti.
Il soutient avoir voté pour le NPD le 2 mai.
Il n’a pas besoin d’un nouveau parti. Il est est déjà avec son aami souverainiste Khadir de Québec Solitaire et son ami Jack (Jacques au ROC).
Jean Lapointe
Abonné
jeudi 16 juin 2011 08h43
Pas encore un nouveau parti?
Si nous voulons vraiment, je dis bien vraiment, faire du Québec un pays libre et indépendant nous devons nous unir et faire bloc plutôt que nous diviser.
Mais pour cela il faut mettre le projet au-dessus de nos ambitions personnelles et de nos préférences politiques.
Je le dis souvent et je le répète. Il me semble que ce n'est pas tellement pour nous que nous le voulons ce pays indépendant mais bien plutôt pour les générations à venir.
Est-ce que nous ne voulons pas que les futurs Québécoises et futurs Québécois puissent consacrer leur vie à autre chose qu'à se battre pour obtenir la pleine liberté pour leur pays?
Nous devons donc regarder à long terme et tenter d'oublier nos différents actuels.
Il est fort possible que beaucoup d'entre nous nous ne le verrons pas ce pays indépendant parce que nous serons partis, mais au moins nous devrions pouvoir nous dire que nous avons fait le maximum pour qu'il advienne.
Et c'est ce qui au moins aura donné un sens à notre vie.
C'est autrement préférable que de tomber dans le piège de la consommation à outrance.
Socrate
Inscrit
jeudi 16 juin 2011 09h15
théâtre
Je l'embrasse, mais c'est pour mieux pouvoir l'étrangler.
Jean RACINE.
Patriote3738
Inscrit
jeudi 16 juin 2011 09h25
Oui à un nouveau pasti indépendantiste pur et dur
Je crois qu'un brillant avenir existe pour les gens courageux qui se mettront à la tâche de créer un parti résolument indépendantiste qui ne perdra pas son temps avec des questions provincialeuses.
En mettant tous les efforts sur une seule tâche colossale qui est d'enfanter le pays du Québec le succès ne peut être qu'assuré.
Bien sûr, il y aura beaucoup de travail et ça ne sera pas facile.
Par contre, connaissez-vous beaucoup de projets qui mobilisent 30% à 40% de la population alors qu'aucun politicien élu n'en fait sa promotion depuis plus de 15 ans.
Il y a une génération entière qui n'a entendu parler de ce projet de société que dans les livres d'histoire.
Avec une volonté de fer et l'acharnement de gens fiers je suis persuadé qu'on peut aller chercher les 20% de votes manquants au cours des 10 prochaines années.
Cela représente une croissance moyenne de 2% par année et c'est très réalisable.
Les canadians n'ont qu'à bien se tenir.
Jean Lapointe
Abonné
jeudi 16 juin 2011 10h24
Nous avons déjà beaucoup de responsabilités.
Il y a des gens qui semblent considérer que les pouvoirs que possède déjà le Québec ne sont pas importants par rapport à ce que ce sera quand il sera devenu indépendant , si jamais ça se fait.
Je ne suis pas de cet avis. Le Québec doit déjà s'occuper de la santé, de l'éducation, d'une partie de la justice, d'une partie de l'économie, des transports, des routes, de la culture, de la langue etc. C'est déjà beaucoup.
C'est vrai que le fédéral nous met souvent des bâtons dans les roues mais il y a rien de "provincial" dans le fait qu'on doive s'occuper de tout cela.
Et je préfère que ce soit des souverainistes plutôt que des fédéralistes qui s 'en occupent. Il y a plus de chances que ce soit davantage en notre faveur que maintenant.
Je ne vois pas de raiion de lever le nez là-dessus.
perro blanco
Inscrit
jeudi 16 juin 2011 10h27
Pauvre Jean Lapointe!
À le lire, la fin justifie les moyens au point où conformité doit l'emporter sur l'unité dans la diversité au nom de la CAUSE!
Ça me désole qu'il n'ait pas compris que c'est exactement cette manière de penser qui a conduit Mme Marois a abuser de son pouvoir et certains de ses piliers à démisionner.
Ça me désole!
J'espère juste que ce Jean Lapointe ne profite pas de son nom pour laisser croire aux lecteurs qu'il est l'artiste sénateur qui a donné un peu de crédibilité à l'institution tant décriée!
Prière de lever cette ambiguité, s.v.p. M. Lapointe, ce serait le minimum acceptable.
Sanzalure
Inscrit
jeudi 16 juin 2011 10h38
Il faut tenir compte du contexte global
Avec la crise financière en Europe et les États-Unis qui partent en guerre contre le reste du monde, il est certain que les prochaines années vont être extrêmement difficiles. Les personnes qui parlent de ce qui se passe en politique québécoise comme si le Québec était sur une autre planète ne sont pas très crédibles et ne peuvent que nous induire en erreur. La souveraineté n'a de sens que dans la mesure où elle nous permet de mettre en place la structure de gouvernance la plus appropriée pour augmenter nos chances de survivre aux catastrophes environnementales et sociales qui nous pendent au bout du nez.
Serge Grenier
Denis Marseille
Inscrit
jeudi 16 juin 2011 10h43
réplique à patriote trois-sept-trois-huit. je répète 3-7-3-8!!!
«Les canadians n'ont qu'à bien se tenir.»
Venant de la part d'un péquiste pur et dur pro-Parizeau, je trouve cette répartie assez rigolote ou serait-ce farfelue... Je ne sais plus trop.
Ceci étant dit, je vous encourage dans votre démarche d'employer une position ferme et sans ambiguité. Cela vous permettra, je l'espère, d'avoir une cohésion qui vous manque présentement.
«Avec une volonté de fer et l'acharnement de gens fiers je suis persuadé qu'on peut aller chercher les 20% de votes manquants au cours des 10 prochaines années.»
Vous avez parfaitement raison. Il faut vous acharner à nous faire comprendre le bon sens. Nous, gens de peu d'éducation, ne comprenons pas complètement toute la majestuosité d'une cause si noble. Fourbissez vos armes (idéologiques et non pas réelles) et démontrez-nous toute la virtuosité de vos fins statèges.
J'aimerais ici vous faire part de quelques suggestions qui pourraient, j'en suis presque certain, vous aider grandement dans votre démarche:
1- Déclarer, ipso facto, personna non grata quiconque s'oppose à votre beau projet.
2- En plus des leçons de francisations, j'ajouterais des cours de «citoyenneté» et d'histoire ( surtout la période 1965-1971). Il n'est pas nécessaire d'embaucher des professeurs attitrés, un bon pur et dur ferait surement mieux. Pour les récalcitrants, les camps de rééducations seraient de mise.
3- Insinuez-vous dans tous les regroupements sociaux et exigez que l'article 1 de toutes chartes promulgue l'indépendance du Québec. Il serait bon de transformer les cercles des fermières et les club d'âge d'or en commando d'élite. Vous seriez surpris de l'effet dévastateur d'un bon coup de sacoche et rien n'est plus affuté qu'une bonne aiguille à tricoter.
4- Pour financer votre parti, je vous recommande de faire du squeegee en chantant O kébèk. N'hésitez surtout pas de barbouiiler les vitres de ces anglais salopards. Ça leur apprendra de pas parler la langue de m
Yves Corbeil
Inscrit
jeudi 16 juin 2011 11h08
Bien oui!
Un autre parti pour diviser encore plus les votes.
Pour faire avance quoi que ce soit au Quebec il faut qu'on limite les acces au trone a un maximun de 1 mandat ou 2 mandats successifs du chef. Comme ca ils pourront mettre de l'avant les propositions de leur campagne et ne seront pas la seulement pour leur bien etre personnel.
De plus eliminer les pensions ridiculements hautes qu'ils se sont vote. Qui peut pretendre meriter ces montants apres 8 annees au pouvoir, en connaissez vous beaucoup des gens qui touchent montants apres huit annees dans la meme compagnie sauf les gros bonnets qui dirigent ces meme compagnie et qui partent avec des primes de separations indescentes, mais ca c'est un autre sujet.